Retour dans le futur

Pour ceux d’entre nous à qui le seigneur accordera la grâce d’être encore vivants en 2012, je vous dévoile un petit aperçu de ce qui sera écrit dans l’Encyclopédie Encarta 2012 sur les politiciens Béninois…..

Andoche AMEGNISSE : Chantre de l’antiyayisme primaire, il a conduit son candidat Abdoulaye BIO TCHANE dans une aventure électorale ruineuse. La dernière fois qu’on a entendu parler de lui, il faisait campagne du côté du Centre psychiatrique de Jacquot On raconte que le Poste de Président des pensionnaires de ce centre est vacant. Bonne chance AA.

Bruno AMOUSSOU : Grand homme politique Béninois, il aime se décrire comme « l’homme qui connait le pays ». Mais pour les anciens travailleurs de la SONADER et de la Banque Commerciale du Bénin il est l’homme dont la gestion a entraîné la faillite de leur société et précipité leur licenciement. Simple malchance ou véritables actes de prédation ?  Nostalgique de son long passage au Gouvernement et après moult échecs aux élections présidentielles, il a été le président du plus vaste regroupement politico-ethnocentriste qu’a jamais connu le Bénin. Après le cuisant échec de son candidat aux élections présidentielles de 2011, il réussit in extrémis à se faire réélire Député dans son fief. Ruiné par six ans d’opposition, Il fait actuellement des pieds et des mains pour s’attirer les grâces  BONI YAYI II.

Adrien HOUGBEDJI : Grand Avocat Béninois, Il est surtout connu pour sa longue carrière de candidat malheureux aux élections présidentielles dans son pays. Il ressasse encore les raisons de son dernier échec alors que le Fâ, les sondages et tous les syndicalistes lui promettaient la victoire. Depuis Avril 2011, il vit reclus dans son château de Porto-Novo. Il devra pourtant en sortir très prochainement pour participer à une soirée de collecte de fonds destinés à éponger une partie des dettes qu’il a contractées pour financer sa gigantesque et infructueuse campagne électorale.

Séfou FAGBOHOUN : Ses concitoyens le surnomment amicalement, « la Coq d’Adja-Ouère ». Ayant été  mis à la diète  par le Gouvernement YAYI I,  (faute de grains à picorer) il jeta ses dernières forces dans la bataille pour la non réélection du Dr BONI YAYI. On raconte que depuis Avril 2011, il s’est converti dans le commerce d’essence frelaté menaçant de causer la faillite de sa « Sonacop » que Kérékou lui  avait offert et que YAYI lui a ramené dans le giron de l’Etat. Mais avant il faudra  évincer le sieur OLOWO, principale baron du Kpayo.

Lazare SEHOUETO : Véritable jeune premier du monde politique Béninois, ses mauvais choix politiques, ses amitiés répréhensibles et son appétit glouton l’on précipité dans l’abîme. L’arrestation de son ami et bailleur VODONON  a sonné le glas de sa carrière politique. Il est depuis retourné à ses premiers amours et ses étudiantes n’en disent pas que du bien.

Eric HOUNDETE : Son échec aux élections législatives restera l’une des grandes surprises des joutes électorales de 2011. Nostalgique du parlement, il a déjà réservé une boutique à coté de l’esplanade du tout nouveau palais des gouverneurs pour y vendre des transistors et des circuits imprimés en attendant 2015 pour une nouvelle tentative. 

Alain ADIHOU : Il a beau pardonné « au non de son pays », la justice béninoise semble déterminée à lui faire rendre des comptes sur sa gestion du dossier LEPI 2005-2006. Il prépare activement son procès devant la Haute Cours de Justice avec la chance inouïe de comparaître libre

Armand ZINZINDOHOUE : Affectueusement surnommé la « Haute Autorité » par ses concitoyens, il semble avoir la confusion facile entre loyauté et asservissement. A la prison civile de Cotonou d’où il prépare son procès pour « Associations de Malfaiteurs et complicité d’escroquerie  dans l’affaire ICC», il est une véritable curiosité, et passe ses journées à faire les éloges du Régisseur de la Prison. IL faut croire que le chien du roi est le roi des Chiens.

Rogatien BIAOU : Avec la recette issue de  la vente d’une partie du territoire béninois aux Etats Unis il aura réussi à s’acheter une cellule de luxe à la Prison de Cotonou. Son ralliement au Candidat Abdoulaye Bio Tchané ne l’a pas sauvé de la case prison. Moralité de l’histoire, on ne vend pas son pays même à l’étranger.

Léhady SOGLO : Fils a papa de l’arène politique, il a tout sacrifié pour contenter ses parents. Eternel premier adjoint au Maire de Cotonou, il a du mettre un frein à ses rêves de présidentiable et saborder sa carrière politique dans une alliance contre nature avec les anciens bourreaux de son papa. Les habitants de Cotonou  ont du mal à digérer la récente et vertigineuse augmentation des impôts locaux qu’ils attribuent ouvertement  à la nécessité de la famille de SOGLO de se refaire une santé financière après le déluge électoral de 2011.

Rosine SOGLO : Malgré tout ce qu’on peut lui reprocher, elle aura eu le mérite de mettre un terme à sa carrière de Député avant d’y être  contrainte par décision psychiatrique. L’hémicycle ne serait elle pas devenu trop ennuyeuse sans mamie Rosi? Les députés ne semblent pas trop s’en plaindre en tout cas.

Albert TEVOEDJRE : Dans  son BENIN natal, on l’appelle le renard de Djrègbè. Ce surnom il le doit l’efficacité de ses choix politiques toujours gagnants. A défaut d’avoir pu accéder à la magistrature suprême il s’est reconverti en désignateur de roi. Son dernier exploit est d’avoir soutenu le candidat Yayi BONI envers et contre tous. Désormais il se consacre à son Business de la médiation même si le succès n’est pas souvent au rendez-vous.

Thomas Boni YAYI :Président de la République du Bénin. Il a réussi à se faire réélire en 2011, malgré les intrigues de la vieille classe politique dont son avènement  avait sonné le glas cinq ans plus tôt. Depuis sa réélection, débarrassé de toute pression liée à un quelconque projet de candidature,  il s’applique à faire aboutir un certain nombre de réformes qui lui sont chères et que semble apprécier la population. Désormais l’unanimité semble faite autour de ce que l’Intrus maitrise la maison.

Jean Bosco GBETOYENOMON  - MDE